Yan Lespoux

Né en 1977, Yan Lespoux a grandi dans le Médoc. Actuellement, il enseigne l’occitan à l’université Paul-Valéry Montpellier 3. 
Il organise régulièrement des rencontres avec Olivier Pène et Hervé Le Corre à la Librairie La machine à lire à Bordeaux, et anime souvent des débats d’auteurs dans des festivals. 

Yan Lespoux chronique des romans noirs dans diverses revues (Marianne, Alibi, Sang Froid, 813). Il crée également un blog devenu une référence dans l’univers du polar : www.encoredunoir.com.  

En 2021, il écrit son premier recueil de nouvelles, Presqu’îles. Puis deux ans plus tard, il publie son premier roman, Pour mourir, le monde.  

Lors de La Comédie du Livre – 10 jours en mai, il présentera son dernier roman, Pour mourir, le monde. 

Bibliographie

Pour la langue d'oc à l'école : de Vichy à la loi Deixonne, les premières réalisations de la revendication moderne en faveur de l'enseignement de la langue d'oc, Presses universitaires de la Méditerranée, 2017.

Presqu’îles, Agullo éditions, 2021.

Pierre-Louis Berthaud : un occitaniste dans le siècle, Le Bord de l’eau, 2023.

Pour mourir, le monde, Agullo éditions, 2023.

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Résumé de l'œuvre

En 1627, trois héros ordinaires voient leur destin réunis lors d’une gigantesque tempête. Marie, sur la côte landaise, qui cherche à échapper aux autorités en se réfugiant dans une communauté de pilleurs d’épaves sous la férule d’un homme brutal. Diogo, au Brésil, orphelin engagé dans une guérilla portugaise. Enfin, il y a Fernando à Goa, enrôlé de force dans l’armée portugaise et mettant tout en œuvre pour échapper à sa condition.

Extrait de l'oeuvre

« Un mois encore et ils rejoignaient l'Inde. Fernando sentit Goa bien avant de la voir. Il prenait son quart de garde sur le pont. Les voiles blanches tendues se confondaient avec un ciel que les nuages passant devant la lune rendaient laiteux. C'était une de ces nuits grises où le vent porte la promesse d'une pluie qui se fait attendre, où la houle écume sans se faire trop violente. En émergeant de l'écoutille, Fernando pris sa respiration pour se gorger du vent salé. Mais c'est une odeur, mélange de terre chaude détrempée par l'averse et d'humus, qui l'assaillit. Le sel était là, mais il se mêlait à une senteur de sous-bois. Après la chaleur de Ngazidja et la sécheresse de Mombasa, il eu la sensation de le mâcher et il s'en reput. »