Thomas Gunzig

Image
Photo Thomas Gunzig
© Pierre-Yves Jortay

Né en 1970 à Bruxelles, Thomas Gunzig est un écrivain belge francophone. Après une licence de Sciences Politiques, il publie aux éditions Grancher son premier recueil de nouvelles, Situation instable penchant vers le mois d’août.

Il exerce durant dix ans le métier de libraire, avant de se tourner vers l’enseignement en tant que professeur de littérature en école supérieure. En 2001, son premier roman Mort d’un parfait bilingue (Au diable vauvert) se voit récompensé des prix Victor Rossel et Club Méditerranée. Une dizaine d’années plus tard, son Manuel de survie à l’usage des incapables, publié en 2013 au Diable vauvert, remporte le Prix triennal du roman.

Également scénariste, photographe et chroniqueur à la RTBF, son style désinvolte teinté d’un humour noir donne à lire des satires sociales inédites et mordantes.

Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, il présentera son dernier roman, Rocky, dernier rivage.

Bibliographie

Mort d’un parfait bilingue, Au diable vauvert, 2001

Le Plus Petit Zoo du monde, Au diable vauvert, 2003

10 000 litres d’horreur pure : Modeste contribution à une sous-culture, Au diable vauvert, 2007

La Vie sauvage, Au diable vauvert, 2017

Rocky, dernier rivage, Au diable vauvert, 2023

couverture Rocky, dernier rivage

Résumé de l'œuvre

Rocky, dernier rivage, Au Diable Vauvert, 2023

 

Après plusieurs décennies d’un monde au bord de l’effondrement, ce qui devait arriver arriva : la population humaine, victime d’un double virus, est presque entièrement décimée.

Seule une famille, composée d’un couple et ses deux enfants, a survécu : extrêmement riche, elle est installée en auto-suffisance sur une petite île paradisiaque depuis maintenant cinq ans. Ses quatre membres sont tous narrateurs de ce récit aux allures de roman noir, qui brosse le portrait d’une humanité plus féroce et dangereuse que n’importe laquelle des catastrophes naturelles.

Extrait de l'oeuvre

« Il avait regardé les oiseaux marins planant dans le ciel vide. Qu’avaient-ils vu en survolant le continent? Alexandre n’essayait pas de l’imaginer, il préférait concevoir le monde qui entourait l’île comme un vide absolu, une absence propre, neutre, stérile. La nuit, à travers l’ouverture de la tente, il observait la lune, il lui trouvait un air narquois, elle regardait une humanité qui ne viendrait plus jamais jusqu’à elle, qui la laisserait tranquille pour toujours. Parfois, dans le ciel nocturne, il surprenait le passage d’un satellite: tête d’épingle luminescente, qui ne servait plus à rien, glissant en silence sur la toile sombre de l’espace, souvenir d’un extraordinaire savoir-faire disparu à jamais. »

Librairie

Gibert Montpellier -