Pascal Quignard

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Photo Pascal Quignard
© Bénédicte Roscot

Né en 1948 en Normandie, Pascal Quignard est un écrivain français. Auteur de plus d’une quarantaine d’œuvres littéraires, il s’illustre depuis la fin des années 90 dans différents styles littéraires, des contes aux nouvelles en passant par les romans et les essais.

En 2002, son ouvrage Les Ombres errantes, qui ouvre la saga “Dernier Royaume” publiée chez Grasset, remporte le prix Goncourt. L’auteur y développe ses thèmes de prédilection, comme l’amour, la littérature ou l’art de la réflexion, à travers diverses formes.  

Il donne régulièrement vie à ses propres textes ou à ceux des autres, notamment lors de lectures musicales : en mai 2023, lors de la 38° Comédie du Livre, il a collaboré avec la pianiste Aline Piboule autour d’un récital littéraire autour de la Fantaisie de Schumann opus 17, intitulée Ruines.

 

 

Bibliographie

Tous les matins du monde, Gallimard, 1991

Terrasse à Rome, Gallimard, 2000

Requiem, Galilée, 2006

Villa Amalia, Gallimard, 2006 (en)

Les Solidarités mystérieuses, Gallimard, 2011

Les Larmes, Grasset, 2016

Dans ce jardin qu’on aimait, Grasset, 2017

L’Amour, la Mer, Gallimard, 2022

couverture complements a la theorie sexuelle et sur l amour

Résumé de l'œuvre

Ce récit évoque l’étreinte sexuelle en faisant se mêler mythologies, poésie, légendes et notions scientifiques d'anthropologie, d'ethnologie, d'histoire ou encore de psychanalyse. A travers diverses anecdotes et théories de différents siècles et cultures, l'auteur aborde le coït, acte dont est originaire chaque être humain, son lien à l'amour ainsi que la façon dont la société le considère.

Extrait de l'oeuvre

« Je laisse aux citoyens et à leurs solidarités le fossé, le mur, la trompe pour déclarer leurs guerres ou pour sonner ce qu’ils croient être leurs victoires, le pont-levis qu’on soulève, les portes qu’on referme, les barbelés qu’on dresse, le drapeau qu’on brandit, les interdits que les lois sans cesse renouvelées programment, la ferveur de l’agroupement, l’acclamation communautaire qui cherche à amplifier ses hurlements, les commandements que le dieu dicte dans ses Tables. Le crépuscule désormais est la seule censure que mes yeux reconnaissent. Un rivage depuis tant d’années a cerné mon errance. Il l’a même contentée. C’est la rivière et la nature qui l’ont creusé bien avant qu’il y ait eu des hommes. Le bourdonnement de l’eau qui passe est si doux à ceux qui s’en vont. C’est un tel chagrin de mourir. »