Ovidie

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© Charlotte Krebs

Née en 1980, Ovidie est une militante féministe française. Tout en menant une carrière de réalisatrice de films et de documentaires diffusés sur France 2, elle est autrice d’ouvrages sur la sexualité, en particulier la sexualité féminine, ses tabous ainsi que la liberté sexuelle de la femme. A la manière d’une sociologue, elle interroge ce que signifie vivre par choix ou non une sexualité en oubliant les diktats.

Ovidie invite à une réflexion pour une meilleure relation avec son corps et pour une libération. Elle accompagne son travail de recherche par des interventions sur l’éducation sexuelle des adultes et des adolescents. En parallèle, elle participe à la rédaction de plusieurs guides érotiques dans la collection « Osez » aux éditions La Musardine.  

Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, elle présentera son court-métrage J’ai tiré sur Andy Warhol ainsi que pour son ouvrage La Chair est triste hélas. 

Bibliographie

Libres ! : manifeste pour s'affranchir des diktats sexuels, dessin & couleur Diglee, Delcourt, 2017.

La Chair est triste hélas, Points, 2024.

Assise, debout, couchée !, Lattès, 2024.

La fabrique du prince charmant : plus grande arnaque depuis l'invention du jacuzzi, avec Sophie Marie Larrouy, Seuil, 2024.

 

Films

J’ai tiré sur Andy Warhol, Arte France et Magneto Presse.

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Résumé de l'œuvre

J’ai tiré sur Andy Warhol est un court-métrage documentaire réalisé par Ovidie, sorti en mars 2024.

La vie de Valérie Solanas, qui connut son « quart d’heure de célébrité » en tirant sur Warhol, en 1968, manquant de peu de le tuer. L’année précédente, la militante était entrée en résistance en autopubliant le Scum manifesto, sans doute le texte féministe le plus radical jamais écrit. Une déclaration de guerre hargneuse, sincère et argumentée. Dans la ligne franche et directe de Solanas, avec les mots de l’auteure et sans en trahir la colère, Ovidie remonte le fil du chemin d’histoires en archives, de témoignages en lectures. Alors, les faits, injustes, dégueulasses, les horreurs subies par la jeune fille autour des années 50, éclairent la violence d’une femme qui aura dû prendre les armes pour être entendue.

 

La Chair est triste hélas est un récit autofictionnel dans lequel la narratrice, aux abords de la quarantaine, choisit de ne plus avoir de relations sexuelles. Elle évoque sa lassitude face aux sempiternels scénarios érotiques et son refus de céder aux injonctions faites aux femmes.