Maryline Desbiolles
Née en 1959 à Ugine, Maryline Desbiolles est une écrivaine française. Autrice d’une œuvre importante en partie romanesque, elle publie essentiellement dans la collection Fiction & Cie au Seuil, ainsi que chez Sabine Wespieser depuis 2023 en faisant paraître Il n’y aura pas de sang versé.
Son livre La Seiche paru en 1998 la fait connaître des lecteurs, et est rapidement suivi de son roman Anchise, lauréat du prix Femina 1999. Charbons ardents, publié aux éditions Seuil en 2022 reçoit le prix Franz-Hessel la même année.
Maryline Desbiolles écrit également plusieurs fictions pour France Culture : Vous, Les Petites Filles, Frictions, Les Corbeaux, et produit trois émissions : "L’arrière-pays niçois : l’épreuve du rêve ; Nice, ville perdue ?" et enfin "Zéphirin des montagnes".
Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, elle présentera son dernier livre dans le cadre de son invitation par le MoCo, Paysage au hangar. Conversation avec Bernard Pagès.
Bibliographie
Manger avec Piero, Mercure de France, 2021.
Charbons ardents, Seuil, 2022.
Il n’y aura pas de sang versé, Sabine Wespieser, 2023.
Paysage au hangar. Conversation avec Bernard Pagès, Sabine Wespieser, 2024.
Roman jeunesse
Violante, illustrations de Laurie Lecou, Ecole des loisirs, 2021.
Résumé de l'œuvre
Paysage au hangar. Conversation avec Bernard Pagès, Sabine Wespieser, 2024.
Il s’agit d’un entretien sur le long terme, mené d’octobre 2020 à janvier 2022. Au fil des questions, le sculpteur retrace son cheminement, depuis sa naissance dans la ferme du Lot, où il a appris l’économie de la pénurie, jusqu’à son hangar-atelier, où il assemble les matériaux de toutes sortes qui composent ses sculptures. Sa pratique singulière transparait dans ses réponses aux questions de l’écrivaine Maryline Desbiolles.
Extrait de l'oeuvre
« La pénurie est toujours là et l’abondance est pour moi déplacée, sans intérêt. Elle n’est pas satisfaisante, l’abondance, et elle n’est pas preuve de lucidité, ni de trouvaille, ni d’imagination. Je dis ça maintenant, je ne le disais pas à l’époque. A l’époque, j’étais dans la nécessité de me débrouiller à partir de presque rien. Et aujourd’hui, je n’arrive pas à me servir de l’abondance. »
