Luvan

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luvan est romancière, construisant son imaginaire par du réalisme magique et du fantastique réel.  Ses multiples existences en Afrique, dans le Pacifique, en Chine et en Scandinavie ont forgé sa singularité et la complexité de son univers. Elle est la première autrice francophone publiée à La Volte.

Touche-à-tout artistique, luvan participe à de nombreuses collaborations, romanesques ou dramatiques, sur les planches comme sur les plateformes numériques. Passionnée de son et d’oralité, elle réalise des performances ainsi que des pièces radiophoniques. Elle est membre de Zanzibar, collectif d’écrivains et écrivaines de science-fiction, et également de Monif, collectif de création radiophonique.

Ecrivaine en premier lieu, elle publie un premier recueil de nouvelles, Cru, qui reçoit le prix Bob Morane 2014. S’ensuient différents romans et recueils, tels que Le Chevalier rouge, Few of us ou encore Susto.  

Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, dans le cadre de la carte blanche confiée à Alain Damasio, elle présentera son recueil de nouvelles Splines. 

Bibliographie

Romans
Walvis blues, maelstrÖm reEvolution, 2013.
Le Chevalier rouge, illustré par Ambre, maelstrÖm reEvolution, 2015.
Susto, La Volte, 2018.
Agrapha, La Volte, 2020.
Tyst, Scylla, 2023.

Recueil de nouvelles
Cru, Dystopia, 2013.
Few of us, illustré par Stéphane Perger, Dystopia, 2017.
Splines, illustré par Nacha Vollenweider, La Volte, 2022.

Recueil de poèmes
Koimêsis, maelstrÖm reEvolution, 2016.

Traductions
Amatka, écrit en anglais et en suédois par Karin Tidbeck, Gallimard, 2018.
Comme le monde est joli, écrit par Karen Joy Fowler, co-traduit avec Léo Henry, La Volte, 2021.
Sirène, debout : Ovide rechanté, écrit en anglais de Nina MacLaughlin, La Volte, 2023.

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Résumé de l'œuvre

Cet ouvrage regroupe des nouvelles, fragments et chroniques offrant à la curiosité du voyageur intrépide l’essence de lieux hors normes.  

Accompagnées de natures mortes et croquis de voyage de Nacha Vollenweider, luvan  fait  surgir comme par magie des scènes, un passé enfoui ou un futur inventé, qui reconfigurent nos regards.  

luvan fore chaque détail porteur d’histoire, poussant à son extrême la poétique de la ruine pour invoquer, aux confins de l’utopie, le monde malgré nous.

Extrait de l'oeuvre

« J'aime les ruines parce que j'aime les fantômes. Et vice-versa. J'aime ce qu'ils nous disent de notre histoire. J'aime surtout qu'ils ne nous disent pas tout. »