Justine Augier
Née à Paris en 1978, Justine Augier est une écrivaine française. Après avoir participé à des missions humanitaires en Afghanistan, elle a vécu à Jérusalem, New York et Beyrouth, avant de s’installer à Paris où elle vit aujourd’hui. Justine Augier publie son premier roman, Son absence, aux éditions Stock en 2008. En 2017, elle remporte le Prix Renaudot essai pour De l’ardeur, Histoire de Razan Zaitouneh, avocate syrienne : récit.
En mai 2021, elle publie le roman jeunesse Nous sommes tout un monde chez Actes Sud junior, où une héroïne se révolte contre l’autorité dans un monde ravagé par une pandémie. En janvier 2023, Justine Augier publie son dernier ouvrage chez Actes Sud : Croire, Sur les pouvoirs de la littérature.
Bibliographie
Son absence, Stock, 2008
Jérusalem, Actes Sud, 2013
De l’ardeur : Histoire de Razan Zaitouneh, avocate syrienne : récit, Actes Sud, 2017
Nous sommes tout un monde, Actes Sud junior, 2021
Par une espèce de miracle : l’exil de Yassin al-Haj Saleh : récit, Actes Sud, 2021
Croire, Sur les pouvoirs de la littérature, Actes Sud, 2023
Résumé de l'œuvre
Dans cet ouvrage, entrepris au crépuscule de la vie de sa mère atteinte d’une leucémie, Justine Augier s’interroge sur les pouvoirs de la littérature. Dans ce texte, l’autrice joue des mots, de leur portée si intime et pourtant si universelle, et livre une déclaration d’amour à la littérature, aux textes et aux auteurs qui lui ont donné le goût des mots et des idées.
Extrait de l'oeuvre
Cinq mois après le diagnostic et un mois avant sa mort, en décembre 2020, elle porte un pull en laine bleu marine col en v, bien droite, le pull devenu trop grand, le bout des doigts replié sur le revers des manches. […] Son regard bien planté dans le mien, ses doigts jouant un peu avec le revers de la manche elle dit seulement, alors que nous n’avons pas évoqué ce sujet depuis des semaines : Il faut que tu l’écrives, ce livre sur la littérature et ses pouvoirs. J’ignore l’idée qu’elle s’en fait, ce qu’elle imagine depuis son enfermement, à quel point son envie peut ressembler à la mienne, mais une chose est sûre, la possibilité de ne pas l’écrire disparaît.
