Jón Kalman Stefánsson

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Photo Jon Kalman Stefansson
© Einar Falur Ingólfsson

Né en 1962 à Reykjavík (Islande), Jón Kalman Stefánsson est un écrivain et traducteur islandais. Il s’essaie à différents métiers manuels avant d’étudier durant plusieurs années la littérature à l’université ; en parallèle, il publie des articles dans le journal Morgunblaðið.

Il s’exile au Danemark en 1992, puis revient trois années plus tard dans son pays d’origine où il devient bibliothécaire pour la Bibliothèque municipale de Mosfellsbær. En 1996, son premier roman Sumarið bakvið Brekkuna est publié en Islande.

Jón Kalman Stefánsson se consacre aujourd’hui à l’écriture.  

Traduite dans plus d’une vingtaine de langues, son œuvre est multi-récompensée ; en France et dans le monde entier, il s’impose avec sa trilogie romanesque débutée avec Entre ciel et terre (Gallimard, 2010). En 2015, son roman D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds paru en 2015 aux éditions Gallimard obtient le prestigieux prix Millepages.

Bibliographie

Entre ciel et terre, Gallimard, 2010

Le Cœur de l’homme, Gallimard, 2013

D’ailleurs les poissons n’ont pas de pieds, Gallimard, 2015

Ásta, Folio, 2018

 

Ton absence n'est que ténèbres, Grasset, 2022

Mon sous-marin jaune, Christian Bourgois, 2024.

Couverture Mon sous marin jaune

Résumé de l'œuvre

En août 2022, dans un parc londonien, un écrivain étrangement similaire à Jón Kalman Stefánsson aperçoit Paul McCartney, son héros d’enfance. Avant de l’aborder, le narrateur tente de rassembler ses idées, organiser ses souvenirs et mettre en ordre toutes les histoires qu’il voudrait partager avec son idole.

C’est l’occasion pour le lecteur de remonter le fil de sa jeunesse ; de la nouvelle de la mort de sa mère aux excursions à la bibliothèque municipale, le narrateur nous donne à lire un récit intime où cohabitent les différents lieux et temporalités.

Extrait de l'oeuvre

« Les chansons “Things We Said Today” et “Yellow Submarine”, la seconde interprétée par Ringo Starr, étaient mes titres préférés des Beatles à la fin de l’année 1969 et au début de la suivante. Il est inutile d’expliquer pourquoi j’aimais tant le premier, mais il n’en va pas de même de “Yellow Submarine”, que peu de gens considèrent comme un chef-d’œuvre. Ma mère a essayé de m’apprendre à le jouer à l’harmonica que sa sœur nous avait envoyé de l’étranger, en me disant que le texte parle de notre désir à la fois douloureux et puéril de trouver un havre de paix, un lieu où l’on est en sécurité, un univers parallèle où les contraintes et les mauvais coups du monde ne nous atteignent pas. »

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