Joël Baqué

Image
Photo Joël Baqué
© Pascal Lefouillé

Joël Baqué, né en 1963 à Béziers, est poète et romancier chez P.O.L. Autodidacte, il entre tardivement en littérature en commençant par la poésie avant d’écrire des romans. Sans limiter son inspiration, il écrit également des textes à la croisée des genres littéraires. Il affirme que les sujets de ses romans lui sont indifférents à certains égards, et qu’ils sont avant tout prétexte à l’écriture.

Dans ses romans, ses personnages semblent se débattre contre le destin, des anti-héros, des solitaires qui subissent leur vie mais font de leur mieux pour être heureux malgré tout.

Il joue avec les pronoms narratifs, notamment La Salle en 2015 à la deuxième personne du pluriel, La Fonte des glaces l’année suivante, narré à la troisième personne du singulier, pour enfin choisir le « je » dans son roman L’Arbre d’obéissance, paru en 2019. Ses thèmes de prédilections sont variés et abordent tous les domaines : urbanisme, architecture, écologie, krach boursier, relations familiales, amour...

Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, il présentera son dernier roman, Été indien.

Bibliographie

La Salle, P.O.L., 2015

La Mer c’est rien du tout, P.O.L., 2016

La Fonte des glaces, P.O.L., 2016  

L’Arbre d’obéissance, P.O.L., 2019

Ruche, Eric Pesty éditeur, 2019

Le Zoo des absents, P.O.L., 2022

Trois chaos, P.O.L., 2022

Été indien, P.O.L., 2024

couverture été indien

Résumé de l'œuvre

Été indien, P.O.L., 2024

 

Dans son roman paru en février 2024 chez l’éditeur P.O.L., Joël Baqué narre le récit d’Eric Planchon, un homme né dans un village de l’Hérault dans les années 1970. Toute sa vie est forgée par des rencontres avec des personnages hauts en couleur qui influencent sa personnalité et son histoire. Sa première expérience amoureuse avec une collègue, Sylvie, lui ouvre les yeux sur l'amour non exprimé qui le liait à ses parents.

Extrait de l'oeuvre

« Le dimanche, percevant le changement d’atmosphère, les mouches bourdonnaient nerveusement, même l’araignée du lustre filait doux. A midi Planchon démembrait le poulet-frites réglementaire en en regardant le récapitulatif de la soirée de championnat, commentait chaque but d’un claquement de lèvres qui tapait sur les nerfs de sa femme, misophone et planchonphobe. Chacun avait sa chaise attitrée, pas question d’intervertir des chaises formées au fil des ans aux morphologies du couple tragique, celle d'Éric étant bien sûr en constante évolution. »

Librairie

Le Grain des Mots -