Jean-Baptiste Andrea

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photo Jean-Baptiste  Andrea
© Céline Nieszawer

Né en 1971 à Saint-Germain-en-Laye, Jean-Baptiste Andrea est écrivain, scénariste et réalisateur français. C’est lors de sa scolarité à l’Institut Stanislas qu’il fait pour la première fois les expériences de la scène et de l’écriture, avant d’obtenir ses diplômes de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ESCP.

Se tournant ensuite vers le cinéma, son premier long-métrage Dead End, sorti en 2003, reçoit de nombreux prix. En parallèle de ses projets cinématographiques, il se consacre à l’écriture, et publie en 2017 son premier roman multi-récompensé Ma reine (L’Iconoclaste).

En 2023, il obtient le prix Goncourt avec son roman Veiller sur elle, publié aux éditions L’Iconoclaste.

Bibliographie

Ma reine, L’Iconoclaste, 2017

Cent millions d’années et un jour, L’Iconoclaste, 2019

Des diables et des saints, L’Iconoclaste, 2021

Veiller sur elle, L’Iconoclaste, 2023

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Résumé de l'œuvre

Tout paraît opposer Mimo, sculpteur de génie atteint de nanisme et né pauvre, à Viola Orsini, jeune femme pleine d’ambition et héritière d’une famille prestigieuse. Pourtant, dès la première rencontre aux âges de l’enfance naît entre eux une poignante affection.

La vie les sépare, puis les fait se retrouver. Alors que Mimo, dont le talent est désormais renommé, a pris sa revanche sur le destin, Viola se démène contre la violence d’une Italie au fascisme montant qui ne cesse de réduire les femmes au silence.

Fort et complexe, ce lien qui les unit les poussera tour à tour à se rejeter, se réconcilier et se rejoindre, et incitera le jeune artiste à se questionner sur qui, de Viola ou de sa réputation grandissante, lui tient le plus à cœur.

Extrait de l'oeuvre

« Toutes mes joies, tous mes drames viennent d’Italie. Je viens d’une terre où la beauté est toujours aux abois. Qu’elle s’endorme cinq minutes, la laideur l’égorgera sans pitié. Les génies naissent ici comme de mauvaises herbes. On chante comme on tue, on dessine comme on trompe, on fait pisser les chiens sur les murs des églises. Ce n’est pas pour rien qu’un italien, Mercalli, donna son nom à une échelle de destruction, celle de l’intensité des tremblements de terre. Une main démolit ce que l’autre a bâti, et l’émotion est la même. »

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