Corinne Desarzens

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Visuel Corinne Desarzens
© HOM Lausanne

Née en 1952 à Sète, Corinne Desarzens est une autrice franco-suisse. Journaliste, elle collabore avec La Tribune de Genève et le Journal de Genève. Elle publie son premier roman en 1989 aux éditions de l’Aire (Suisse). Suivront une vingtaine de romans et essais bien accueillis par le public et la critique. En 2021, Corinne Desarzens reçoit le Prix suisse de littérature pour son roman partiellement autobiographique, La lune bouge lentement mais elle traverse la ville, publié aux éditions La Baconnière en 2020.  

En 2022, elle publie son dernier roman, Un Noël avec Winston, aux éditions La Baconnière. 

Bibliographie

Il faut se méfier des paysages, éditions de l’Aire, 1989

Deux Doigts de Prunelle dans un Verre à Bourdon, éditions de l'Aire, 1989

Aubeterre, éditions de l’Aire, 1994

Bleu diamant, éditions. de l'Aire, 1998

Tabac de Havane évoluant vers le chrysanthème, éditions du Rocher, 2008

L'Italie, c'est toujours bien, La Baconnière, 2018

La lune bouge lentement mais elle traverse la ville, La Baconnière, 2020

Un Noël avec Winston, La Baconnière, 2022

RETROUVEZ-MOI SUR CES ÉVÉNEMENTS

Un Noël avec Winston

Résumé de l'œuvre

Dans cet ouvrage innovant, Corinne Desarzens s’affranchit de la forme linéaire et traditionnelle de la biographie, et y préfère une forme presque composite. Ce récit, aux antipodes des milliers de biographies existantes, se démarque des longues séries de volumes indigestes par sa brièveté (à peine plus de 150 pages), qui sert un dynamisme rafraîchissant. Voguant entre différents événements et anecdotes plus méconnues de la vie de Winston Churchill, l’autrice nous offre un portrait par la marge, haut en couleur, à la mesure de celui du personnage. 

Un Noël avec Winston, La Baconnière, 2022

Extrait de l'oeuvre

C’est le temps, déjà, des préparatifs de Noël, de tous ces Noëls de son enfance que le petit bouledogue au poil de feu passera loin de ses parents. De sa mère américaine aspirée par le tourbillon des bals et des liaisons. Des parents à qui Winston, suppliant, désespéré, écrira soixante fois et qui ne lui répondront, eux, que six fois. Une étoile polaire, qu’il aimera tendrement sans qu’elle lui rende, ou trop tardivement, cette tendresse. Un père dédaigneux, sans cesse enclin aux reproches, que Winston passera toute sa vie à vénérer. Une nounou quinquagénaire au nom glacial, Mrs Everest, qui lui dispensera la seule vraie chaleur, lui aux fesses entaillées par les coups de canne souvent administrés dans son école, Harrow. Tu seras bien, là-haut, c’est sur les collines, tu verras.

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