
ONO-DIT-BIOT Christophe

Les débuts de l’auteur et journaliste Christophe Ono-Dit-Biot sont marqués par l’arrivée d’internet : en 1995, il publie en ligne ses tribulations personnelles intitulées Le Journal de l’énervé. Précurseur de la littérature numérique, Christophe Ono-Dit-Biot blogue au jour le jour. En 2000, il signe son premier roman chez les éditions Plon, Désagrégé(e). Inspirée de la vie de son auteur, l’œuvre raconte l’histoire d’un étudiant, obsédé par son échec à l’agrégation, qui monte un plan pour assassiner son meilleur ami, lui admis au concours, lors d’un séjour à Cuba. En 2004 paraît Génération spontanée (Plon) dans lequel l’auteur porte un regard à la fois cynique et plein d’humour sur la médiatisation et la télé-réalité. Christophe Ono-Dit-Biot a aussi travaillé avec les artistes Enki Bilal et Adel Abdessemed, donnant lieu à deux livres : Ciels d’orage (Flammarion, 2011) et Nuit espagnole (Stock, 2019). Il a également exploré la mythologie grecque et romaine, source de réflexion importante sur notre époque, à travers son essai La Minute antique (L’Observatoire, 2019). En 2025 paraît Mer intérieure où Christophe Ono-Dit-Biot déclare l’étendue de son amour à la mer.
Bibliographie
- Désagrégé(e), Plon, 2000
- Le Goût de la Birmanie, Mercure de France, 2005
- Interdit à toute femme ou femelle, Plon, 2002
- Génération spontanée, Plon, 2004
- Birmane, Plon, 2007
- Plonger, Gallimard, 2013
- Croire au merveilleux, Gallimard, 2017
- La Minute antique - Quand les Grecs et les Romains nous racontent notre époque, L’Observatoire, 2019
- Trouver refuge, Gallimard, 2022
- Mer intérieure, L’Observatoire, 2025

Résumé de l'œuvre
Mer intérieure, L’Observatoire, 2025
« Tout le monde sait, aujourd’hui, combien la mer nous est essentielle. Essentielle, même, à notre survie. Mais sait-on que si la mer meurt, c’est aussi un imaginaire qui meurt ? Un immense réservoir de connaissances, mais aussi de rêves, d’aventures, d’émerveillements, de littérature, d’œuvres d’art, d’expériences fondatrices qui ont toujours permis aux êtres humains de donner corps à leurs désirs d’ailleurs, de recommencement, de sagesse ?
C’est cet imaginaire que je veux, ici, partager, en racontant ma mer intérieure à travers quelques histoires d’eau. Ces textes, j’aurais pu les glisser dans des bouteilles confiées aux vagues. Ils dessinent les contours d’un cabinet de curiosités personnel et nomade, le petit musée aquatique que je porte en moi. Puisse-t-il donner à d’autres des raisons supplémentaires d’aimer la mer. »