Catherine Dufour

Image
photo dufour
© DR

Née en 1966 à Paris, Catherine Dufour est un autrice et ingénieure française. Après s’être consacrée à la réalisation de bibliothèques numériques, elle publie en 2001 son premier roman Blanche-Neige et les lance-missiles aux éditions Nestiveqnen, avec lequel elle remportera le prix Merlin.

Quelques années plus tard, son roman Le Goût de l’immortalité, publié en 2005 aux éditions Mnémos, remporte les prix Bob Morane, le prix du Lundi et le grand prix de l’Imaginaire, et la confirme auprès du public comme une figure majeure de l’imaginaire français.

En dehors de l’écriture (elle propose également des chroniques pour le Monde diplomatique et des essais chez Fayard), elle enseigne à Sciences Po Paris et donne régulièrement des conférences sur l’importance de l’imaginaire et le rôle de l’anticipation.

Catherine Dufour est également l’une des fondatrices du collectif d’écrivains de science-fiction Zanzibar, créé en 2016.

Lors de la Comédie du Livre – 10 jours en mai, elle présentera son dernier roman publié chez L'Atalante, Danse avec les lutins.

Bibliographie

Quand les dieux buvaient, volume 1 : Blanche-Neige et les lance-missiles, Nestiveqnen, 2001

Le Guide des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses, Fayard, 2014

Entends la nuit, L’Atalante, 2018

Danse avec les lutins, L’Atalante, 2019

Au bal des absents, Seuil, 2020

couverture Danse avec les lutins

Résumé de l'œuvre

Danse avec les lutins, L’Atalante, 2019

 

La planète est colonisée par d’agressifs ogres-nains qui réduisent les derniers rescapés des peuples natifs à la misère. A Scrougne, deux fées vivant parmi les mortels sont amies avec un couple dont le fils, Figuin, vit très mal le racisme et la pauvreté auxquels il est confronté.  

Un banquier va tenter d'endoctriner Figuin pour se faire de l’argent...

Extrait de l'oeuvre

« Mousseron se rassit et dit, songeuse :

 - La différence que je vois entre les ograins et les autres féeries … (Elle peina à trouver le bon angle pour attaquer la pente caillouteuse de son intuition :) Les ograins pensent que la nature leur appartient, tandis que tout le monde sait que c'est nous qui appartenons à la nature.  

- Mouais, grogna la clochette, le menton enfoncé entre les genoux. Quand ces abrutis auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson, ils s'apercevront que les perles ne se mangent pas. Et ça nous fera une belle jambe sous nos pissenlits. »

Librairie

Gibert Montpellier -