GRAS Cédric

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Photo Cédric Gras
©J.-L. Bertini

Passionné par les grandes étendues et les territoires lointains, Cédric Gras s’oriente vers des études de littérature et de géographie avant de s’engager dans une carrière alliant à la fois le voyage et l’écriture. Après des études à Paris, à Montréal et en Inde, il décide de s’installer en Russie, un pays qui l’a toujours fasciné. Enseignant à l’Université de Vladivostok, il s’immerge progressivement dans la culture locale. Cédric Gras est l’auteur de plusieurs ouvrages entre récits de voyage et découverte des confins de l’Empire russe, notamment Alpinistes de Staline (Stock, 2010). L'œuvre de Cédric Gras offre une vision intime et détaillée des régions reculées, en particulier de la Sibérie et des montagnes soviétiques, qu’il décrit avec grande sensibilité et profonde admiration pour ces paysages souvent méconnus. Son dernier roman, Les Routes de la soif, Voyage aux sources de la mer d’Aral (Stock, 2025), dévoile le récit de son voyage à la recherche de la source du fleuve Amou-Daria. 

Bibliographie

  • Vladivostok : neiges et moussons : récits de voyages, Phébus, 2011 

  • Le Nord, c’est l’Est : aux confins de la Fédération de Russie, Phébus, 2013 

  • Le Cœur et les confins, Phébus, 2014 

  • L’Hiver aux trousses : voyage en Russie d’Extrême-Orient, Stock, 2015 

  • Anthracite, Stock, 2016 

  • La Mer des cosmonautes, Paulsen, 2017 

  • Saisons du voyage, Stock, 2018 

  • Alpinistes de Staline, Stock, 2020 

  • Alpinistes de Mao, Stock, 2023 

  • Les Routes de la soif, Voyage aux sources de la mer d’Aral, Stock, 2025 

Couverture Les Routes de la soif, Cédric Gras

Résumé de l'œuvre

Les Routes de la soif, Voyage aux sources de la mer d’Aral, Stock, 2025 

Partant de la mer d'Aral presque asséchée, Cédric Gras est remonté aux sources du mythique fleuve Amou-Daria. À travers les républiques ex-soviétiques d'Ouzbékistan, du Turkménistan ou du Tadjikistan, il a pêché avec des braconniers, rencontré les ramasseuses de coton et admiré les cités des routes de la soie. Là un dictateur fantasque a fait bâtir une capitale de marbre dans les sables. Ailleurs, un président érige des barrages records. Plus loin les Talibans creusent un canal qui achève de saigner le fleuve. Dans le terrible désert du Karakoum, la Sécurité d'État a entravé son voyage, mais il est parvenu, au terme d'un itinéraire de 2 500 kilomètres, au plus long glacier du monde, niché dans le Pamir et véritable château d'eau d'une Asie centrale menacée par la soif... 

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