Carte blanche à Patrick Boucheron : "Santoire est le nom", lecture en espace

1h30

Dans l’œuvre de Marie-Hélène Lafon, il est un personnage, une figure, une présence récurrente La Santoire. Tantôt rivière, tantôt maison, tantôt lignée et tantôt personnage, Santoire est le nom qui aurait pu devenir son pseudonyme, mais qui s’est fait métonymie d’une géographie puissante et intime qui parcourt nombres de ses livres. En nous asseyant à l’établi de Marie-Hélène Lafon, nous suivrons les lignes de faille, les pleins et les déliés de ce corps de pays, pays d’écriture aussi, dont la Santoire est « le fluide nourricier, séminal ».  Pas de spectacle ici, mais une écoute et une lecture actives du travail de la langue, porteuse d’infinis miroitements de paroles sur le plateau.

Compagnie de la Chamade, Mélanie Traversier, Maxime Le Gac-Olanié et Julia de Gasquet.

En présence de Marie-Hélène Lafon.